Portrait : Alexandre Joly Président de la FFE-MoDem pour la 11e circonscription des Français de l’étranger
Au Japon depuis 2001, Alexandre Joly a constamment cherché à élargir son environnement.
Au Japon depuis 2001, Alexandre Joly a constamment cherché à élargir son environnement. Apprendre, confronter les idées, en transmettre, Alexandre Joly est constamment dans l’échange qui permet l’appréhension de nouveaux horizons.
Ce « Parisien du sud-ouest », qui a passé son enfance entre la capitale et Bordeaux, féru et diplômé d’Histoire, s’est d’abord aventuré à Beyrouth (Liban) avant d’embarquer pour Osaka (Japon) sans connaître la langue locale, si ce n’est que trois mots, à l’époque. Sur place, il a enseigné la langue française aux Japonais dans un établissement précurseur dans l’apprentissage en ligne (e-learning).
Ce papa d’un petit garçon franco-japonais s’est pourtant rapidement adapté et a embrassé le mode de vie nippon avec ses multiples bienfaits mais aussi ses risques sismiques, cycloniques et parfois industriels dans ce pays serré entre montagne et océan.
La compréhension et l’évaluation des risques inhérents a la société japonaise induit un besoin fort pour l’organisation, l’anticipation, l’entraide et la solidarité. Ilotier[1] dans la banlieue de Tokyo, il a pu constater les nombreux défis que pouvait rencontrer la communauté française dans son quotidien, que ce soit pour l’obtention de visa de travail, l’enseignement biculturel des enfants Français ou franco-japonais ainsi que les dynamiques familiales parfois brisées en cas de séparation[2]. Ces problématiques, il les aborde aussi dans sa fonction de Secrétaire de l'Association des Familles-Franco-Japonaises au Japon[3] (AFFJJ).
En 2014, il se présente aux élections consulaires sur la liste de Matthieu Séguéla et, dans le cadre d’un mandat « tournant », exerce la fonction de conseiller consulaire en 2016-2017[4]. Il est notamment intervenu dans la réorganisation du réseau d’îlotage dans la région de Kyushu après les séismes de Kumamoto qui avaient fait plus de 200 morts et des milliers de déplacés en 2016.
Pour les élections consulaires de 2020, Alexandre Joly est désigné tête de liste pour conduire une liste « Majorité présidentielle ». Néanmoins, souhaitant renouveler avec Matthieu Séguéla la formule de « rotation » de 2014 il choisit de se placer en troisième position sur la liste Ensemble au Japon que mène donc Jean-Marc Lisner. Alexandre Joly assurera à nouveau le rôle de conseiller en 2023-2024[5], succédant à la deuxième de liste : Valérie Moschetti.
Avec ses principaux colistiers, il partage des valeurs d’engagement, de transparence, de responsabilité et de démocratie. Ces mêmes valeurs qui l’animent dans son action auprès du Mouvement Démocrate (MoDem) où il a assuré la présidence de la section Japon du MoDem[6] de 2009 à 2016 et celle de la zone englobant l’Asie-Océanie et la Russie depuis 2017. Tout cela dans un seul but, être plus à même de défendre au mieux les intérêts de nos compatriotes en terre étrangère auprès de nos autorités politiques et administratives.
Références :
[2] Au Japon, l'épineuse question des enlèvements parentaux d'enfants, Le Point, 12 juillet 2020
[4] Bienvenue au nouveau conseiller consulaire Alexandre Joly !, Solidaires au Japon, 2 aout 2016
[5] Notre charte de bonne conduite, Ensemble au Japon, consulté le 30 mai 2021